NINA VICENTE

TWO.

Quand j'étais petite j'étais d'une timidité maladive, quand je voulais prendre la parole je demandais à ma soeur de dire les choses pour moi. Je ne sais pas trop ce qui m'effrayait mais j'avais peur des autres et je me cachais dès qu'il y avait du monde. Quand on me connaît aujourd'hui a du mal à croire qu'un jour j'ai pu être timide. Tout cela pour dire que je n'osais pas aller vers les autres ce qui n'était pas un réel problème en soit car même avec ça je n'ai jamais été seule. J'ai eu la chance d'être proche de ma soeur même lorsque nous étions toutes petites et j'avais également Milena comme amie, je n'éprouvais donc pas le besoin de me socialiser. J'ai passé mes premières années scolaire dans une certaine solitude, rien de dramatique mais disons simplement que je n'avais pas vraiment d'amis si on exclue Diana et Milena mais, cela m'allait très bien. Personne n'éprouvait le sentiment de se lier d'amitié avec et moi je ne ressentais pas non plus l'envie d'être ami avec mes camarades de classe. J'exagère un petit peu quand je dis « personne » certains ont essayé de me parler mais sans grand résultat, je restais cloîtrée dans mon mutisme. Il n'y a qu'une personne qui a su réellement briser la glace avec moi et honnêtement même quinze ans après je me demande comment il a réussi son coup. Je connais mon meilleur ami depuis le jardin d'enfant mais n'avions jamais parlé jusqu'à ce qu'il court vers moi comme un dératé pour que je viennes jouer au football. Je ne sais pas non plus pourquoi j'avais accepté à l'époque, faut dire que son énergie était assez effrayante d'une certaine manière.
En grandissant j'ai gagné de l'assurance et de la voix, un peu trop selon certaines personnes. Tout a changé depuis la primaire sauf mon amitié avec Elijah, parce que je n'arrive pas m'en débarrasser depuis toutes ces années. Il fait ressortir à la fois et le meilleur et le pire de ma personnalité mais il arrive à me supporter. « C'est quoi ton problème ? Bouge toi t'es pas invisible ! » Collée à la télé je refuse qu'Elijah regarde une seule image. J'aime l'énerver et il me le rend bien, j'ai même des cicatrices pour le prouver. Après avoir prononcé un juron étouffé il décide enfin d'agir et me soulève du sol pour balancer sur le sofa comme si je n'étais qu'un vulgaire sac de pommes de terres. « Accouche et raconte moi comment ça s'est passé. Elle était jolie au moins ? » Parfois j'ai tendance à avoir des conversations de filles avec lui et je pense que ça l'énerve mais tant pis, il a fait le choix d'être mon ami alors il n'a qu'à assumer les conséquences. J'ai rencontré toutes les copines qu'il a eu -y en a un bon nombre- et à l'exception de deux d'entre elles je les ai toutes détestées. Ce n'est pas de leur faute, c'est Elijah qui a des goûts terribles en matières de nanas. « C'était ... pas mal. Tu sais je lui ai parlé de toi et je crois qu'elle te déteste déjà. » l'air satisfait qu'il affiche lui vaut un bon coup d'oreiller en pleine tête. Il a beau être mon meilleur ami il a tendance à décrire un portrait pas très flatteur lorsqu'il parle de moi. « Elle est jalouse elle aussi ? Tu veux que je lui parle peut-être. » « Non surtout pas, vous allez ne faire qu'empirer les choses toi et ta grande gueule. » Je ne suis pas tellement une forte tête, je n'aime pas me battre avec les gens ou les blesser, je suis seulement trop bavarde. Je ne sais pas m'arrêter de parler et croyez-moi tout ce que je dis n'est pas profond. Je raconte souvent n'importe quoi, je dis ce qui me passe par la tête et tout ne tourne pas rond là haut. Je suis peut-être bonne à garde les secrets mais parfois des trucs m'échappent. Jamais des trucs importants mais assez pour qu'on en ait assez de mon bavardage. « D'accord je ne lui dirais rien. Qu'est-ce que tu lui as dis pour qu'elle me déteste sans même m'avoie jamais parlé de sa vie. » « Je lui ai parlé de Billie. Désolé c'est parti tout seul, j'ai essayé de rattraper le coup mais c'était déjà mort. Tant pis. » Billie c'est son ex. Pas méchante ni stupide mais très jalouse. L'amitié qui me lie à Elijah est particulière, au début c'était le basique « meilleurs amis pour la vie » mais en grandissant on a commencé par flirter pour rigoler seulement avec le temps tout est devenu pour naturelle. C'est une relation particulièrement fusionnelle qui nous unis et ça ne plaît pas à nos petits amis respectifs ce que je peux tout à faire comprendre. Quand j'ai un petit ami ou quand Elijah commence à sortir avec une fille on arrête tout mais cette Billie m'a cherchée. Le lycée n'a jamais été une période très facile pour moi, je n'ai jamais été populaire, mes notes bien que bonnes n'ont jamais été exceptionnelle et le fait que ma soeur et notre meilleure amie soit partie de l'établissement n'arrangerait rien. Je n'ai jamais eu de problème avec les autres élèves, au contraire je m'entendais assez bien avec eux même si aucun n'était un ami proche mais Billie a changé la donne.Elle m'a cherché pendant plusieurs semaines toujours en prenant soin de m'humilier mais je ne suis pas du genre à me laisser faire et Elijah n'est pas du genre à me laisser tomber. Du coup a une fête de lycée j'ai embrassé mon meilleur à pleine bouche -avec son accord, juste histoire de faire comprendre à cette fille qu'au final je gagne toujours. Connaissant mon meilleur ami il n'a dit que ce qui l'arrangeait et donc je passe pour la méchante. « T'es vraiment stupide quand tu t'y met. Je te jure que si cette fille me cherche elle va me trouver. Et t'as pas intérêt à me laisser tomber pour elle. » Je suis peut-être un peu possessive en ce qui le concerne mais je m'efforce à le cacher je n'ai pas envie d'être le genre d'amie qui ne supporte pas que ses proches aient d'autres amis. Pour ma défense j'ai grandi dans un environnement où certains liens sont presque exclusifs. Il n'y qu'a nous regarder ma soeur et moi toujours fourrée avec notre meilleure amie Milena. On est presque indissociable les unes et autres et surtout il est impossible de nous séparer, du coup je n'ai pas l'habitude d'avoir beaucoup de proches amis contrairement à Elijah qui est du genre très sociable. « Ce n'est pas comme si je pouvais me passer de toi. Tu es ... comme ma marque personnelle d'héroïne. » « Oh zut. Elle t'as forcé à regarder twilight avec elle hein ? » La mine faussement tragique mon ami se met une main sur le front en faisant semblant de pleurer. Je crois que si on est amis depuis tout ce temps c'est à cause de son humour stupide, je ne suis pas prête à abandonner des heures de fous rires.

THREE.

Je ne sais as ce qui nous a pris, on a été stupides. Je n'ai jamais autant regretté quelque chose de ma vie. Bien sûr je suis toujours partante pour faire des conneries, en général c'est moi qui propose mais là on aurait mieux fait de rester sagement à la maison. Même pour des gosses il est évidant que jouer dans une mine est dangereux mais faut croire qu'on est pas aussi malignes qu'on le croit. Sur le coup ça semblait une bonne idée et on a plutôt bien rigolé, c'était une super journée et au bout du compte j'ai encore fini sur le dos de Milena parce que j'ai couru partout comme si j'avais encore six ans. On avait bien senti que quelque chose c'était passé, d'ailleurs Diana se sentait mal mais nous étions loin de nous douter de la gravité des choses, maintenant on le sait. Tout se passait bien jusqu'ici, on passait de super vacances chez nos grands-parents comme presque tous les étés. Comme souvent quand nous partons en vacances c'est en compagnie de Milena, une amie de la famille et surtout notre meilleure amiz à ma soeur et moi. On était loin de se douter que notre vie allait changer complètement à présent. En rentrant à la maison on a laissé Diana se reposer et je suis partie lui chercher quelque chose à manger en compagnie de Lena. Comme toujours je m'inquiétais pour ma soeur, je passe mon temps à m'inquiéter pour elle tout comme elle passe son temps à s'inquiéter pour moi. Après quelques instants un hurlement d'effrois à retenti dans toute la maison nous poussant Milena et moi à nous précipiter dans le salon. Mon grand-père était allongé sur le sol, sans vie. Je ne me rappelle pas ce que j'ai pensé sur le coup, j'étais bien trop choquée pour avoir les idées claires de toute manière. C'est ma grand-mère qui m'a ramené à moi. «C'est elle, je l'ai vu. Le démon s'est emparé d'elle et elle l'a tué ! » Mamie était complètement hystérique, elle hurlait à faire trembler les murs et s'arrachait les cheveux en pointant ma soeur du doigt. Je refusais de croire que Diana avait fait quoi que ce soit, elle était incapable de faire du mal à qui que ce soit et surtout pas papy, elle l'adorerait. Après avoir respiré un grand coup je tente de soutirer des informations à ma soeur, jamais je n'aurais pensé agir avec autant de sang froid dans une situation pareille. Elle aussi était paniquée. « Qu'elle sorte de chez moi. Je ne veux pas du diable ici. Sors ! » Mamie n'est pas du genre très religieuse, c'est une bonne catholique mais pour elle les histoire de possessions sont des balivernes mais la tristesse et le choc peuvent faire faire n'importe quoi à n'importe qui. « Calme toi grand-mère s'il te plaît. Elle n'a pas pu faire ça. » Elle continuait à hurler et nous étions toutes incapables de faire quoi que ce soit d'utile. Je me suis avancée vers pour l'avoir bien en face de moi dans l'espoir qu'en lui parlant droit dans les yeux elle allait se calmer. « Écoute grand-mère. Diana n'a rien fait, c'est impossible. Papy a simplement dû faire une crise cardiaque, une simple crise cardiaque c'est tout. Maintenant calme toi et va t'asseoir. » Ma propre voix raisonnait dans mes oreilles et je sentais une chaleur au niveau de ma tête. Je mettais ça sur le compte des événements derniers. « tu as raison. Une simple crise cardiaque. »Sur ce, elle s' est assise sur une chaise sans rien dire. J'ai passé le reste de la soirée à calmer ma soeur, elle continuait à dire qu'elle était responsable. Quelques jours après ça nous a frappées. Jamais dans ma vie je n'aurais cru posséder un don et surtout pas celui que j'ai. Manipulation mentale ; je crois qu'on appel ça comme ça. Je peux convaincre n'importe qui sur n'importe quoi simplement en leur parlant. Même si ce pouvoir me surprend je suis contente de le posséder, c'est ce qui m'a permis de protéger ma soeur d'un crime totalement involontaire. De plus grâce à mon donc cela ne se découvrira jamais, l'événement lié à mon grand-père est un secret que j'emporterais avec moi dans la tombe et que je ne partagerais qu'avec deux personnes.

ONE.

Comme beaucoup d'espagnol nous sommes catholiques. Enfin quand je dis nous je veux surtout parler de mes parents. J'ai grandi dans une famille assez conformiste et traditionnelle, sans pour autant tomber dans l'extrême. Quoi qu'il en soit, ma soeur et moi avons eu le droit à une éducation strict mais cela ne nous a jamais réellement dérangés car nous avions une famille solide et soudée, du moins jusqu'à ce que Ivan ne parte de la maison. Mon grand-fère est un peu le fauteur de trouble de la maison. Papa a mis tous ses espoirs en lui et Ivan n'a pas supporté la pression et il est parti. Diana et moi avons plus de facilité à supporter les demande de papa, surtout moi à qui on ne demande pas grand-chose. Cependant, il y a certains aspects qu'elle et moi avons toujours rejeté, la religion en est un. Ce n'est pas un problème de croyance car au fond on croit assez à tout ça, en tout cas pour ma part. Ce qui nous dérangeait c'était les contraintes que cela apporte comme le fait de se réveiller tôt tous les dimanches pour aller à l'église. Rares ont été les dimanches matins qu'on a pas passé à écouter un sermon sur Dieu. Il faut aussi noter que même si j'étais timide étant enfant en grandissant je suis devenue l'opposée. Toujours la première à faire des bêtises et dires des imbécillités. Mes parents me répètent que je ne sais pas me tenir en société, toujours en plaisantant à moitié. En fait je ne sais pas tenir ma langue, je suis toujours très plie et je fais attention à mes manières lorsqu'il y a du monde -surtout si je ne les connais pas- mais je parle trop. Je dis trop souvent ce que je pense et ce n'est pas toujours très intelligent. Je pose des questions idiotes parce qu'elle me sont passés par la tête mais pire que tout, je fais des blagues vraiment très nulles. On général je fais rire mais je sais que c'est ma bêtise que les gens trouvent drôle. Je suis peut-être intelligente mais je suis encore trop innocente, j'ai toujours l'impression que le monde m'appartient comme quand j'étais gosse. Autre chose ; j'essaye toujours d'entraîner les autres dans mes conneries. Pendant la messe je ne savais pas tenir en place, il fallait que je parle, que je me tortille où que je fasse un coup à quelqu'un. Impossible de me contenir. « Hey Diana, tu paries combien que je peux jeter cette pièce de monnaie jusqu'à la fontaine d'eau bénite ? » Le coup de coude que ma soeur m'a infligée à ce moment-là était à prévoir. Di n'aime pas s'attirer des ennuis, pas pour ça en tout cas, surtout que cela mettrait notre père très en colère. Papa qui tente de faire de l'aînée de la famille le fils qu'il n'a jamais eu, ça me dépasse. « Tais-toi Nina ... Et de toute façon ce que tu dis est impossible. » C'est un challenge. Ni une ni deux, je pris la pièce qui se trouvait au fond de mon petit sac pour la jeter à l'autre bout de l'Église. Malheureusement le petit bout de ferraille est allé percuté le crâne d'un paroissien qui se retourne immédiatement pour essayer de devineresse d'où ça vient. « Tu vois je te l'avais dit. T'aurais pu avoir de gros problèmes en faisant ça, tu as eu de la chance que je sois la seule à te voir. » Beaucoup de chance en effet. J'en ai reçu de sermons pour mes conneries, surtout de la part de mes parents qui me supplient de me tenir correctement dans la maison de Dieu, petite la menace de griller en enfer suffisait, maintenant c'est plus difficile de m'arrêter. « Hey, je sais ! On va intervertir les cahiers de musiques des enfants de choeurs avec une liste de chanson de notre crue. » Je sens que je la soûle un peu mais je suis têtue. Je ne lâche jamais l'affaire, même quand j'ai tort, c'est assez énervant et je tape sur les nerfs de beaucoup de monde mais tanpis. « Ton idée est stupide et puis ça prendrait trop de temps. Je ne marche pas. » « Bien sûr que ça va marcher, j'ai vu ça dans un épisode des Simpsons et j'ai déjà tout prévu. Allez fait le avec moi espèce de trouillarde. » et pendant dix minutes j'ai murmuré à ma soeur des « trouillarde » et autres « poules mouillées » pour enfin la faire céder. Il s'est avéré par la suite que mon plan n'était pas aussi malin que ce que je croyais et on s'est fait prendre. On a eu beaucoup d'ennuis et on a été punies mais on a tellement ri que ça nous était égal. Heureusement pour moi Diana ne m'en a pas voulu. C'est une des raisons pour lesquels j'adore ma soeur, malgré toutes les conneries que je fais et dans lesquels je l'entraîne elle ne m'en voudra jamais. Tout comme je ne lui en veux pas de me forcer à faire des batailles de paintball ou de monter dans un hélicoptère alors que j'ai le vertige à une certaine hauteur.

FOUR.

Qui dit dons extraordinaire dit aussi problème car il faut cacher beaucoup de choses aux gens à qui on tient le plus. Si nos secrets nous on rapproche Diana, Milena et moi ils m'ont éloignés de certaines personnes à commencer par mes parents. Notre relation n'est peut-être pas fusionnelle mais j'aime mon père et ma mère. A cause de mes dons j'ai choisi de m'éloigner d'eux, je ne veux pas qu'ils découvrent de ce dont je suis capable. Je doute qu'ils m'enferment dans un laboratoire ou demande un exorcisme mais je sais que ça modifiera le regard qu'ils posent sur moi. Je ne serais plus leur fille cadette, la petite tornade à qui on laisse beaucoup de choses passer et c'est ce qui me fait peur. Je ne veux pas que les gens me voient différemment sous prétexte que je suis capable de faire des choses extraordinaires. Je me fiche de ce que peuvent penser les gens mais je refuse d'être jugée sur quelque chose que j'ai subi plus qu'autre chose.
Si seulement mes parents étaient le seul problème. J'ai dû aussi m'élonger de certains de mes amis et surtout de mon meilleur ami. Autant dire qu'Elijah ne prend pas très bien mon éloignement et il est du genre rancunier quand il s'y met. J'aimerais pouvoir lui expliquer mais si après ça notre relation change je ne le supporterais pas. Du coup quand on se voit on enchaîne des engueulades, en fait je les enchaîne parce que j'espère que comme ça il s'éloignera tout seul. Mais c'est impossible, tout comme il est impossible que je m'éloigne de lui trop longtemps. « T'es une chieuse. Je ne sais pas ce qui t'arrive ces derniers temps mais tu es devenu une vérifiable emmerdeuse. Dis-le si tu veux plus me voir. » Je ne suis pas du genre à me laisser faire, je démarre souvent au quart de tour. Si je ne me retenais pas cela aurait un bon coup dans les valseuses mais je suis civilisée, je n'en viens jamais aux mains. « Tu ne pourrais pas comprendre de toute manière et si je te fais chier autant dégage. Je ne te retiens pas. » On peut continuer comme ça des heures jusqu'à ce que l'un de nous en ai marre et finisse par prendre l'autre dans ses bras. « Tu me caches quelque chose et je supporte pas ça. Je suis ton meilleur ami non ? Tu peux tout me dire tu sais. » J'aimerais réellement mais je ne saurais pas où commencer et je sais bien que si je lui dis pour mon don je finirais par lui dire pour mon grand-père et c'est hors de question. Ça mettrai Diana en danger. Le problème est que si avec mes parents je peux facilement mentir avec Elijah c'est tout bonnement impossible. Il m'est arrivé de faire des gaffes et de devoir manipuler son mental pour le faire oublier ou simple altérer la réalité. Je m'en veux.
En fait il n'y a qu'une personne extérieure qui peut arranger les choses. En dehors de Milena il n'y a qu'une personne qui ne nous jugera jamais et sera toujours là pour nous soutenir malgré deux ans d'absence. Deux ans que je n'ai eu aucun contact avec mon frère. Je n'osais pas m'immiscer dans sa vie et pourtant jamais personne ne m'a manqué autant que lui durant ces années. J'ai toujours été très proche de lui, à mes yeux il n'y a pas plus fantastique personne sur terre. Je sais que j'ai tendance à le surestimer mais pour moi il est capable de tout faire et surtout de nous aider. C'est désespéré que j'ai repris contact avec lui. « Ivan ? C'est Nina, il faut que tu nous aides. Il s'est passé quelque chose de grave, cela concerne Diana. On a essayé de l'aider avec Milena mais je suis perdue, je sais plus quoi faire j'ai besoin de toi. S'il te plaît revient. » ma voix était tremblante. Je mettais tous mes espoirs dans ce message. J'espérais que s'il reviendrait il accepterai nos dons facilement.
Cependant, je dois bien avouer que mon don ne présente pas que des désavantages. Je ne devrais pas mais j'ai souvent utilisé la manipulation mentale pour le travail. Pas facile d'être assistante de l'assistante, je suis un peu la bonne à tout faire mais avec ce dont j'arrive à convaincre mes supérieurs de me donner plus de responsabilités. C'est tricher je le sais bien mais je suis capable de tellement plus que ce que les gens pensent. On a tendance à me sous-estimer et je fais seulement en sorte que ça n'arrive pas.